PCN-SPO/ ANALYSIS & COMMENTS :
(2011.07.29 – 00h30) / REVERS FATAL POUR LE PSEUDO CNT DE BENGHAZI : LE GENERAL ABDEL FATAH YOUNES, TRAITRE EMINENT ET CHEF MILITAIRE DE LA REBELLION, EST MORT !
Service de Presse du PCN / ANALYSES & COMMENTAIRES /
PCN-NCP Press Office / ANALYSIS & COMMENTS :
Par Luc MICHEL
ELAC / Euro-Libyan Action Committees
(Sources : Correspondances de Tripoli, JANA, AFP, Reuters, Al Jezihra)
Coup dur pour les rebelles islamo-monarchistes et l’OTAN !
Ce soir les patriotes libyens sont en liesse. La mort du n°2 de la Rébellion islamo-monarchiste est confirmée. Et les factions qui se disputent Benghazi se combattent les armes à la main.
Le général libyen Abdel Fatah Younès, ancien ministre du colonel Mouammar Kadhafi qui s’était rallié à la rébellion, a été assassiné jeudi à Benghazi (est), fief des islamo-monarchistes.
Le n°1 du Conseil fantoche de l’OTAN, Moustafa Abdeljalil et Al-Jezihra ont confirmé une nouvelle annoncée déjà depuis plusieurs jours sur des sites russes. Car la mort du général traître ne date pas de ce jeudi. On notera aussi que Al Jezihra parlait « d’une mort près de Brega », un mediamensonge de plus pour la propagandastaffel du Qatar.
Selon Moustafa Abdeljalil, cité par l’aFP, « Abdel Fatah Younès a été tué par un groupe d’hommes armés après avoir été convoqué pour un interrogatoire à Benghazi. Il a précisé que deux colonels de l’armée rebelle avaient été tués en même temps que Younès ». Abdeljalil a ajouté que « le chef du groupe qui l’a assassiné a été arrêté et annoncé trois jours de deuil. Il a précisé que les corps du général Younès et des deux colonels n’avaient pas encore été retrouvés après avoir été emportés par leurs tueurs ». Selon le chef du CNT, « le général Younès avait été convoqué à Benghazi par une commission d’enquête pour discuter de sujets concernant les affaires militaires ».
Des rumeurs avaient auparavant circulé dans la journée sur son arrestation à Benghazi mais n’avaient pu être confirmées par l’AFP. Il lui suffisait pourtant de se connecter sur les sites russes d’information. Ou de consulter les pages pro-Kadhafi des Réseaux sociaux, où la nouvelle « tournait » depuis 48h. Mais l’information a été placée sous embargo par l’OTAN.
LA REALITE EST EN FAIT TRES DIFFERENTES DES FAUSSES INFORMATIONS DIFFUSEES PAR LE PSEUDO CNT ET REPRISES PAR LES MEDIA DE L’OTAN …
Depuis la fin du mois de mars, nous évoquions, souvent sous les sourires amusés des media aux ordres de l’OTAN, les factions rivales qui se disputent le pouvoir dans l’Est de la Cyrénaïque, de Benghazi à Dernah et Tobrouk. Ces factions – où s’opposent islamistes, djihadistes (de Al Qaida ou AQMI, sa branche nord-africaine), monarchistes, libéraux, mais aussi partisans de Paris, Londres ou Washington, sans oublier les valets du Caire ou ceux de Téhéran (une Brigade du Hizbollah libanais chiite combat avec les rebelles) – n’hésitent pas à recourir aux armes pour régler leurs rivalités. Benghazi est une ville en état de siège permanent.
Où s’affrontent sans cesse une guerilla pro-Kadhafi redoutable, mais également les forces rivales rebelles : milices, barbouzes et bandes armées, ainsi que diverses forces spéciales occidentales et celles du Qatar et du Mossad israélien. L’assassinat d’un chef d’une officine barbouze française à Benghazi il y a quelques semaines prenait sa place dans ces affrontements.
Abdel Fateh YOUNES a été capturé par une autre faction rebelle pour « trahison, espionnage pour le régime…… libyen » et a ensuite été emmené dans la caserne du 7 avril à Benghazi, interrogé et éliminé avec deux de ses bras droits. La disparition des corps semble confirmer les informations selon lesquelles ils auraient été torturés. « Dans la journée, une source rebelle avait rapporté qu’Abdel Younès avait été rappelé jeudi matin de Brega, mais sans pouvoir en indiquer la raison, précise Reuters. Le bruit a couru voici peu qu’il était soupçonné d’avoir mené des discussions secrètes avec le gouvernement de Mouammar Kadhafi ».
Sa petite armée personnelle, la meilleure et la plus entraînée des milices rebelles, appelée "Al Saiga", était au front à Ajdabiya et a dû revenir vers Benghazi à la rescousse pour le protéger mais c’était trop tard. Devant la caserne du 7 Avril, il y a eu de violents affrontements entre les troupes des rebelles, des forces spéciales françaises, anglaises, qatariennes et la petite armée de YOUNES. S’en est suivi une coupure totale de l’électricité et Benghazi est devenue une ville fantôme !!!
Abdel Fatah Younès, avant son ralliement à la rébellion, occupait notamment les fonctions de ministre de l’Intérieur. Il avait participé à la révolution qui avait porté le colonel Kadhafi au pouvoir en 1969.
Il s’était rallié très tôt aux insurgés, tout comme Moustafa Abdeljalil, après le début du mouvement de contestation contre le colonel Kadhafi le 15 février et occupait depuis d’importantes responsabilités militaires à leurs côtés.
Les deux comparses appartenaient, tout comme l’ex ministre des affaires étrangères Moussa Koussa (qui a fait défection à Londres et est accusé de trahison et d’avoir été un agent double par Tripoli) à l’aile libérale du régime libyen qui entendait libéraliser le pays depuis 2003 (*).
LM
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(*) lire : QUELQUES PRECISIONS SUR LA DEMISSION DU MINISTRE LIBYEN MOUSSA KOUSSA.