Attention : la version française est actualisée et beaucoup plus complète que la version anglaise !
Communiqué de Presse des Comités ELAC
Euro-Libyan Action Committees
31 mars 2011
NE PARLEZ PLUS JAMAIS DE LA “RESOLUTION DE L’ONU POUR PROTEGER LES CIVILS LIBYENS”…
LAISSEZ LES GAUCHISTES DEBILES AVEC LEURS FABLES POUR PETITS ENFANTS SUR LES « REVOLUTIONS POPULAIRES » …
EN LIBYE – COMME EN SYRIE – C’EST UN COUP D’ETAT DES USA ET DE L’OTAN DEPUIS LE 1ER JOUR !
(Sources : Service de Presse du PCN / STRATFOR / THE NEW YORK TIMES / AFP/ AP / REUTERS/ RAND CORP. / L’EXPRESS / CSBA/ LCI)
Exactement ce que Luc MICHEL, leader des Euro-Libyan Action Committees/ELAC et président du MEDD-MCR, dénonçait dans son interview video pour PCN-TV à Tripoli le 7 février 2011 dernier.
Dans son interview pour PCN-TV, le nouveau media communautaire, sur les soi-disant « revolutions arabes », réalisée sur la « Place Verte » de Tripoli, haut lieu de la Révolution du Fateh du 1er septembre 1969, devant la caserne d’où sont partis les officiers révolution…naires commandés par Moammar Kadhafi – choix au symbole fort -, Luc MICHEL dénonçait les soi-disant « révolutions arabes », en fait des coups d’état américains, sur le modèle des « révolutions de couleur » tentées et parfois réussies dans l’Est européen depuis 2000 (Yougoslavie, Ukraine, Géorgie …).
L’analyse de Luc MICHEL était alors et est toujours qu’il s’agit de la réalisation par Obama du projet de Bush et des Neocons dit du « Grand Moyen-Orient » : l’installation dans tout le monde arabe de pseudo « démocraties » fantoches sous contrôle yankee. Et que les cibles principales étaient et sont en réalité les deux derniers régimes nationaux arabes : la Jamahiriya libyenne et la Syrie ba’athiste.
Analyse prophétique. Sur base d’informations confidentielles et d’analyses géopolitiques dans un domaine où il est un spécialiste reconnu, en Libye et en Russie notamment.
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VOICI LA DERNIERE ANALYSE DE LUC MICHEL
POUR « PCN-HEBDO » ET LE SITE « RCM MAGAZINE » DE TRIPOLI (30 mars 2011) :
« L’OTAN SE BAT SUR LE TERRAIN AVEC LES ISLAMISTES LIBYENS ! »
Une analyse que confirme l’actualité. L’AFP titre : « Libye: la CIA sur le terrain, Obama autorise une aide aux rebelles » (31/03/2011). « Les agents de la C.I.A. en Libye aident aux frappes aériennes et rencontrent les rebelles”, écrit THE NEW YORK TIMES (30 mars 2011). « Des agents de la CIA sont déployés en Libye pour prendre contact avec la rébellion et guider les frappes de la coalition », a affirmé mercredi le New York Times, et la chaîne ABC a assuré « que le président Barack Obama avait donné l’autorisation d’aider secrètement les rebelles ».
Les éléments de la centrale américaine du renseignement, selon le New York Times, sont déployés "en petits groupes" depuis plusieurs semaines sur le terrain en Libye, avec pour mission d’établir des liens avec les rebelles et de déterminer les cibles des opérations militaires.
De même source, "des dizaines de membres des forces spéciales britanniques et d’agents du service d’espionnage MI6 travaillent en Libye", en particulier pour recueillir des renseignements sur les positions des forces loyalistes.
De son côté, ABC a affirmé que « M. Obama avait signé un mémorandum secret donnant le feu vert à des opérations clandestines afin "de contribuer à l’effort" en Libye ». Ce mémorandum "évoque un certain nombre de façons d’aider l’opposition libyenne, autorise de l’aide dès maintenant et met en place le cadre d’activités plus soutenues à l’avenir".
ABC a toutefois souligné « que cette autorisation ne permettait pas aux forces clandestines d’armer les rebelles dans l’immédiat, mais ménageait la possibilité de le faire à l’avenir ». Réagissant mercredi à ces révélations, le porte-parole de la Maison Blanche a dit refuser "de s’exprimer sur des questions de renseignement". "Je répète ce que le président a dit mardi: aucune décision n’a été prise sur le fait de fournir des armes à l’opposition où à quelque groupe que ce soit en Libye. Nous ne l’excluons pas mais nous ne l’avons pas décidé. Nous examinons toutes les possibilités d’aider les Libyens", a-t-il indiqué dans un communiqué.
En fait, la fourniture d’armes est faite dès les premiers jours par les services secrets français et l’armée égyptienne. De nombreuses photos des islamistes les montrent avec les nouvelles armes de l’OTAN, utilisant des munitions qui ne sont pas disponibles en Libye …
STRATFOR, confirme le fait le 28 mars 2011, caché par l’administration Obama en conflit avec le Congrès américain: «Alors que les transferts d’armes sont soupçonnés d’avoir été fait officieusement, offerts par le Qatar et l’Egypte, ils ne vont pas faire le travail, et ce n’est pas tout à fait clair quel niveau de matériel ce serait. (C’est sans mentionner la quantité de formation qui devrait aller de pair avec toute livraison d’armes à l’est de la Libye, alors que les rebelles ont également prouvé eux-mêmes faire défaut en commandement et contrôle, communications et logistique. "
Malgré ce qui a été déclaré publiquement que «l’objectif de la campagne de Libye n’est pas explicitement de renverser le gouvernement du colonel Kadhafi", la guerre clandestine se déroulant actuellement en Libye n’est pas significativement différente de la campagne en Afghanistan pour chasser les talibans du pouvoir en 2001. À l’époque, la C.I.A. et les forces spéciales américaines ont travaillé aux côtés des milices afghanes (des factions islamistes autres que les Talibans), les ont armé et ont appelé à des frappes aériennes qui ont ouvert les progrès des rebelles sur des villes stratégiquement importantes comme Kaboul et Kandahar.
"Ces dernières semaines, l’armée américaine a surveillé les troupes libyennes avec des avions espions U-2 et un drone Global Hawk de haute altitude, ainsi que d’un avion spécial, JSTARS, qui permet de suivre les mouvements des grands groupes de troupes", a déclaré le NY TIMES. Le lieutenant-général David A. Deptula, qui a récemment pris sa retraite en tant que cadre supérieur des Renseignements de la Force aérienne, a déclaré "que le terrain de la Libye, désert plat et temps clair, a permis aux avions dotés de capteurs évolués de poursuivre les colonnes blindées libyennes avec une relative facilité de jour ou de nuit, sans la nécessité de directives précises de troupes américaines sur le terrain ».
L’OTAN FACE A L’ADAPTATION TACTIQUE DES FORCES DE KADHAFI
Mais les forces de Kadhafi ont rapidement adapté leur tactique à la domination du ciel par l’OTAN. Elles utilisent des véhicules légers, des tactiques de guérilla, se livrent à des combats dans les villes et non en terrain découvert.
STRATFOR, principal Think Tank américain de géopolitique et de sécurité, a écrit le 28 mars: "En fin de compte, les forces de Kadhafi semble mener un retrait volontaire plutôt que d’être contraintes à une retraite (…) L’essentiel est que les forces loyalistes consolident leur position et retournent dans des bastions à l’intérieur de zones urbaines fortifiées où elles seront moins exposées et moins vulnérables à la puissance aérienne. Ces manœuvres indiquent que le défi fondamental de la coalition reste inchangé ».
Ainsi, lorsque "les troupes du gouvernement avancent dans ou à proximité des villes de la côte orientale du pays, qui jusqu’à présent ont été hors-limites pour les avions de la coalition, de peur de provoquer des victimes civiles, le général Deptula a déclaré que des agents au sol seraient particulièrement utiles pour fournir les coordonnées de la cible ou les signaler aux pilotes avec des désignateurs laser à main ".
Et sur le terrain, avec ses nouvelles tactiques de guérilla et de mouvements, les forces de Kadhafi "donnent de dures leçons aux islamistes «rebelles ». Malgré les frappes des États-Unis et de l’OTAN! Ces nouvelles tactiques sont notamment les pièges tactiques comme en face de Syrte ou Ben Jawas ces derniers jours, "décision calculée par les troupes de Kadhafi de se retirer et de se retrancher dans des positions plus défensives" (Stratfor).
L’EXPRESS (31 mars 2011) cite une source du gouvernement français : « En face, les forces de Tripoli se sont ressaisies, adaptées, tiennent des embuscades meurtrières à la colonne rebelle et rencontrent peu de résistance ». Kadhafi dispose de « bataillons parfaitement bien formés, utilisés soit pour conduire des contre-attaques ciblées, soit pour se replier sur Tripoli où ils pourraient s’organiser en lignes défensives », explique-t-on de source proche du dossier à Paris.
La Guerre civile espagnole de 1936-39 a été visiblement étudiée par les stratèges de Kadhafi. Comme devant Madrid, et alors que le ciel était dominé par la Légion Condor nazie et l’aviation fasciste italienne alliée aux Franquistes, les Républicains et les Brigades Internationales avaient organisé des colonnes mobiles, petites unités tactiques. Un expert confirmait sur la TV française LCI (31 mars, 23h) l’utilisation de « colonnes mobiles » : « les forces de Kadhafi ont changé de tactique. Elles ont compris que leur écrasement devant Benghazi aux premières heures des frappes de la Coalition étaient du à la lourdeur de leur équipement. Elles ont organisé de petites unités extrêmement mobiles, d’une dizaine de véhicules légers, que rien ne distingue plus des rebelles ». Armées d’armes lourdes portables, lance-roquettes, mortiers, mitrailleuses lourdes, « elles ont extrêmement meurtrières pour les forces rebelles » et « quasi indétectable du ciel, se mouvant silencieusement dans le désert ». En bref l’adaptation parfaite des forces de Kadhafi à une « guerre asymétrique » faite pour le théâtre d’opération libyen.
Ainsi est donc la dernière analyse de STRATFOR, ce 30 Mars: "Si un changement de régime sans avoir à insérer les forces occidentales est en effet l’objectif final, et les troupes au sol sont la façon la plus opportune pour renverser Kadhafi d’une manière un peu rapide, il semblerait que renforcer les forces rebelles dans l’est avec de meilleures armes et une formation est la prochaine étape logique. Après tout, tous les doutes que les combattants rebelles ne font pas le poids contre l’armée libyenne ont été effacés par les événements qui se sont déroulés le long de la bande côtière entre Ben Jawad et de Syrte, ce mardi. "
"La C.I.A. et les services de renseignement britanniques ont été intensément concentré sur la Libye avant ", commentaire du New York Times. Ainsi, lorsque "le colonel Kadhafi a commencé sa récente vague de répression sur les groupes rebelles, les agences d’espionnage américaines ont travaillé pour raviver les liens avec les informateurs libyens et en apprendre davantage sur les chefs militaires du pays".
Un ancien fonctionnaire du gouvernement britannique qui est informé sur les opérations en cours a confirmé les informations de la presse selon lesquelles «des dizaines de soldats des Forces Spéciales britanniques, des unités d’élite Special Air Service et Special Boat Service, sont sur le terrain d’un côté à l’autre de la Libye. Les soldats britanniques ont été particulièrement axés sur la recherche des emplacements des missiles du colonel Kadhafi surface-air de fabrication russe ".
Un porte-parole du ministère britannique de la Défense "a refusé de commenter", citant "une politique de ne pas discuter les opérations de forces spéciales britanniques".
Seth Jones, ancien conseiller du Pentagone pour les opérations spéciales et expert à la RAND a expliqué à Reuters s’attendre à ce qu’il y ait "déjà ou très rapidement des forces spéciales britanniques et françaises, au minimum, ainsi que des agents de renseignement pour apporter une assistance directe aux rebelles".
Mais les USA et l’OTAN sont devant un gros souci. Les fameux « rebelles » ne valant rien militairement et même politiquement. Et les seuls éléments militairement entraînés sont ceux issus des rangs d’al Qaida et de l’AQMI (Al Qaida au Maghreb Islamique, sa branche nord-africaine). Précisément les alliés des Talibans, que combat l’OTAN en Afghanistan !
Et donc « leur fournir simplement des armes serait gâcher de l’argent » selon Dakota Wood, un spécialiste de la guerre asymétrique, cité par L’EXPRESS (31 mars 2011). « Si nous voulons vraiment aider les rebelles libyens, cela implique des formateurs sur le terrain" pour leur apprendre la "meilleure façon d’employer leurs armements », juge cet expert du Centre d’évaluation stratégique et budgétaire (CSBA), un Think Tank de Washington. « Cela prendrait des semaines pour créer quelque chose qui soit un minimum efficace », selon Dakota Wood. « Cela exige aussi un encadrement, des formateurs. Donc une présence terrestre de la coalition, une option qui n’est pas prévue dans la résolution onusienne qui a ouvert la voie aux frappes aériennes ».
Photo :
In this Wednesday, Feb. 16, 2011 photo, Srdja Popovic, who now runs the Belgrade-based Center for Applied Nonviolent Action and Strategies, or Canvas, speaks and gestures during an interview with The Associated Press, in Belgrade, Serbia. Veterans of Serbia’s Otpor movement went on to create an organization that trained would-be rebels in the art of peaceful revolution. They trained one of the main youth groups at the center of the Egypt’s revolution, and believe that influenced the Libyan rebellion." It is likely that some Libyan youth groups got the idea on how to oust Libyan lead Moammer Gadhafi from the Egyptian activists whom we have trained," said former Otpor leader Popovic. (AP Photo/Darko Vojinovic)
(Sources : Service de Presse du PCN / STRATFOR / THE NEW YORK TIMES / AFP/ AP / REUTERS/ RAND CORP. / L’EXPRESS / CSBA/ LCI)