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ANARCHIE ET REPRESSION DU PSEUDO CNT A BENGHAZI !
Par Luc MICHEL
ELAC / Euro-Libyan Action Committees
(2011.06.20/ Sources : JANA, AFP, Correspondances de Libye)
Libye: traque de la Gestapo du CNT contre la Guerilla pro-Kadhafi après le meurtre de Younès, 63 personnes interpellées.
Le ministre britannique de la Défense Liam Fox confime nos informations (*) : Al-Qaida est présente en Cyrénaïque et a probablement exécuté l’ex général rebelle Younes !
La redoutable police politique des islamo-monarchistes du pseudo CNT, encadrée notamment par des barbouzes et autres mercenaires français, a lancé une vague de terreur et de répression à Benghazi. La Gestapo des rebelles libyens a interpellé 63 personnes soupçonnées d’avoir des liens avec le dirigeant Mouammar Kadhafi, et promettait de rester mobilisée en dépit du début ce lundi du mois de jeûne du ramadan.
A Benghazi, les « forces de sécurité » des rebelles « patrouillent à la recherche de membres d’un groupe d’hommes favorables au leader libyen, infiltrés dans la "capitale" des insurgés dans l’est du pays » précise l’AFP, qui confirme nos informations des dernières semaines sur la Guerilla pro-Kadhafi très active à Benghazi. On est loin du « fief rebelle » tant vanté par les media de l’OTAN … "Nous avons arrêté 38 personnes et ensuite plus de 25", a indiqué ce dimanche soir à l’AFP un porte-parole des rebelles, Moustafa al-Sagazly.
Cette vague d’arrestations intervient dans la foulée d’un raid mené à Benghazi par la "Brigade du 17 février" – une milice islamiste radicale, qui « travaille » pour le pseudo « ministère de l’Intérieur » du CNT, et en fait est l’armée privée de Mustapha AbdelJalil, le traître n° 1 de Benghazi – contre un groupe de partisans de Mouammar Kadhafi – « la brigade Katiba Youssed Chakir » selon l’AFP -, caché dans une usine et soupçonné d’avoir organisé une évasion de prison. "Certains d’entre eux se sont enfuis et nous essayons de les retrouver dans toute la ville", a-t-il ajouté.
Lors du raid, mené dans la nuit de samedi à dimanche, « 15 personnes ont été tuées » lors de violents combats, « quatre rebelles et 11 membres du groupe armé », selon l’AFP.
Le raid a été conduit après que le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, eut ordonné samedi soir à toutes les milices de déposer les armes ou de se rallier. Preuve de l’anarchie qui règne à Benghazi, livré aux bandes armées rivales.
Parallèlement, la rébellion tentait de faire taire les rumeurs entourant l’assassinat du général Younès. Le chef très contesté du CNT, Moustapha Abdeljalil, a indiqué que « le général avait été abattu jeudi par un groupe d’hommes armés après avoir été rappelé du front pour un interrogatoire sur des questions militaires à Benghazi » (sic). Abdeljalil a précisé samedi soir qu’Abdel Fatah Younès « avait été convoqué par un comité de quatre juges » – appartenant à une faction rivale du CNT, proche des djihadistes d’Al-Qaida et d’AQMI – « qui en avait informé les dirigeants du CNT ». Le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, a estimé que « ces quatre juges n’avaient pas le pouvoir de rappeler le général Younès et que le ministère de la Défense du CNT avait écrit une lettre pour rejeter cette décision ».
Le ministre britannique de la Défense Liam Fox a estimé pour sa part que « des militants islamistes d’Al-Qaida pourraient être responsables de l’assassinat », soulignant que leur présence en Libye était « indéniable ». Sur le théâtre d’ombre de la rébellion libyenne soutenue par l’OTAN, la lumière se lève. CE qu’elle révèle ne plaira guère aux opinions publiques des pays de l’OTAN et singulièrement au public français.