« Alger défend l’honneur arabe et sa décision d’accueillir des proches de Mouammar Kadhafi » (PCN/SPO)
« La confiance sacrée de la nation algérienne, mise à mal par le soulèvement islamiste des années 1990-1998, ne va pas être échangée contre des faveurs occidentales » (Robert Fisk, The Independent)
Par Luc MICHEL / ELAC-RESISTANCE / Vu d’Alger …
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a défendu ce dimanche la décision de son pays d’accueillir des proches de Mouaamaar Kadhafi, qui a suscité des protestations de le rébellion libyenne, assurant qu’il s’agissait d’un « geste humanitaire » et a précisé qu’ils étaient « sous la protection des Algériens ».
Au-delà du geste honorable, analyse Robert Fisk (The Independent), « l’Algérie envoie à l’Occident un message en accueillant la progéniture de Khadafi. Le voisin pense que la révolution libyenne a obtenu le soutien occidental parce que la terre est si riche en pétrole ».
ALGER DEFEND L’HONNEUR ARABE FACE A LA TRAHISON DU PSEUDO « CNT » MADE IN NATO !
L’accueil de l’épouse du dirigeant libyen et de trois de ses enfants est « un cas humanitaire dans le cadre du traitement par l’Algérie d’autres cas humanitaire », a déclaré le Premier ministre à la presse en marge de la séance inaugurale du Conseil de la nation (Sénat) à Alger.
Le ministère algérien des Affaires étrangères avait indiqué le 29 août que « l’épouse de Mouammar Kadhafi, Safyia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants sont entrés en Algérie à 08h45 (07H45 GMT) par la frontière algéro-libyenne ». Aïcha a accouché depuis d’une petite fille. Notre sœur Aïcha était à la fin de sa grossesse et a accouché qui a accouché d’une petite fille en terre algérienne.
Selon le Premier ministre algérien, les membres de la famille Kadhafi séjournant actuellement en Algérie sont « sous la responsabilité des Algériens ». « Les Libyens eux-mêmes l’ont affirmé et nous ont demandé de les considérer comme des Algériens », a ajouté M. Ouyahia, dont les propos sont rapportés par l’agence de presse APS. M. Ouyahia a rappelé que « des responsables d’autres pays ont déjà été accueillis sans susciter ce tapage médiatique ». Il a précisé que des membres de la famille du défunt président irakien Saddam Hussein ont été accueillis par d’autres pays sans soulever un tel tollé tout comme l’accueil par l’Arabie saoudite du président tunisien déchu Ben Ali et de sa famille depuis le 14 janvier, qui n’a pas provoqué « cette tempête ».
TENSION ENTRE ALGER ET LE PSEUDO « CNT »
Les relations entre Alger et le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion libyenne, déjà tendues depuis le début du conflit en Libye, se sont envenimées après l’annonce de l’arrivée des membres de la famille du dirigeant libyen en terre algérienne.
Son représentant à Londres, Guma Al-Gamaty, avait jugé "très imprudent" le comportement de ce pays voisin. Il avait réitéré des accusations, pourtant démenties plusieurs fois avec force par Alger mais aussi par Washington et Paris, d’envoi de mercenaires pour soutenir l’ex-homme fort libyen contre la rébellion.
L’Algérie, qui partage une longue frontière avec la Libye, ne pas reconnu le CNT, suscitant une vive critique des rebelles. Alger devra « répondre de (son) attitude vis-à-vis des révolutionnaires (sic) libyens », a ainsi affirmé le CNT. L’Algérie est ainsi le seul pays d’Afrique du Nord à n’avoir pas reconnu l’instance représentative de la rébellion. Affichant officiellement une « stricte neutralité » dans le conflit déchirant son voisin, elle s’est surtout attirée l’accusation de soutien au dirigeant Mouammar Kadhafi. Un porte-parole du CNT libyen a appelé l’acceptation par l’Algérie des proches parents du colonel Khadafi un « acte d’agression contre le peuple libyen », et dit que le CNT demanderait l’extradition des Khadafi.
Officiellement, Le Premier ministre algérien évoque « une amélioration des relations entre l’Algérie et la Libye » (du CNT). Mais dans la réalité le contentieux est profond et ne peut aller qu’en s’aggravant.
Derrière la retenue diplomatique d’Alger, qui contraste avec les menaces à peine voilées des islamo-monarchistes du CNT, le conflit est bien présent. Plusieurs personnalités politiques influentes, notamment le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), l’un des partis de la coalition au pouvoir, « n’ont pas mâchés leurs critiques à l’égard de la rébellion dès lors que cette dernière a bénéficié du soutien militaire de l’Otan ».
LES BASES IDEOLOGIQUES DU CONFLIT ENTRE ALGER ET LE CNT
Et quand le CNT promet que l’Algérie devra « rendre des comptes », il s’aliène ainsi une grande partie de l’opinion publique algérienne, y compris celle qui soutenait la rébellion libyenne et qui a applaudi à la chute de Tripoli. Sans oublier que la crise avec le CNT est « une aubaine pour le pays, analyse Slate Afrique. Alger « a besoin d’une grande cause nationale afin d’éloigner le danger d’un « automne algérien », mais c’est peut-être aussi une erreur stratégique du CNT ». En effet, « s’attaquer au pouvoir algérien, c’est défier un système dont l’armée est aguerrie après plus de 20 ans de lutte contre la guérilla islamiste et dont les services secrets ont montré ce dont ils étaient capables en matière de déstabilisation »…
Les relations se sont irrémédiablement dégradées, « d’autant que pour l’Algérien, hostile de par son histoire tumultueuse à toute intervention occidentale, a une image négative du CNT, créé le 27 février à Benghazi, qu’il voit à juste titre comme un copier-coller du CNT irakien, un groupuscule téléguidé par la CIA qui a mené l’ancienne Mésopotamie au chaos organisé », précise Slate Afrique. A cette image négative des fantoches de l’OTAN s »oppose des affinités idéologiques entre Alger et Kadhafi.
Quelle sont les bases idéologiques communes entre Alger et la Jamahiriya de Kadhafi ?
# Panarabisme à Alger et Tripoli.
A l’image négative du CNT répond à Alger une vision in fine positive de Kaddhafi et de son idéologie révolutionnaire, pan-arabe et pan-africaine. « Le baathisme est l’un des piliers idéologiques du système politique algérien (…) Plus arabe que les arabes », écrit Kamel Daoud dans Slate Afrique. Evoquant les « années 70, décennie du panarabisme triomphant ». « On est arabe, on est arabe, on est arabe », avait annoncé l’ancien président algérien, Ahmed Benbella, les premiers jours de l’indépendance, en 1962.
# L’anticolonialisme et le non-alignement.
Le Nationalisme arabe n’est pas la seule convergence idéologique entre Alger et le « Socialisme jamahiriyen ». Le non alignement et l’anticolonialisme – ce qu’en Occident on appelle l’Idéologie tiers-mondiste – est aussi une base idéologique commune entre les deux systèmes.
Malgré les relations passées parfois difficiles entre Alger et la Jamahiriya. « De la trempe des révolutionnaires panarabes modernistes des années 60 et 70 qui ont destitué les régimes féodaux plus ou moins placés par l’Occident à la tête des pays arabes et africains, Bouteflika a gardé une certaine estime pour Kadhafi ». Ajoutons que l’invasion néocoloniale de l’OTAN et le rôle qu’y joue la France ravive de mauvais souvenirs en Algérie.
« Pendant des années, les Algériens ont soutenu la politique indépendante de Kadhafi parce que leur propre histoire leur a appris à ne jamais accepter d’ordres de l’étranger », écrit Robert Fisk. « Au moment où les Français – occupants, colonisateurs et persécuteurs de l’Algérie pendant 132 ans – ont bombardé la Libye, la lutte du régime de Kadhafi à survivre est devenue une reconstitution de la bataille pour la liberté contre l’autorité française du FLN algérien des années 1954-1962 (…) Quant au Fezzan, les déserts caillouteux et de montagnes au sud des villes côtières, il a été occupé par les troupes françaises longtemps après la Seconde Guerre mondiale pour protéger la frontière de l’Algérie – alors encore partie de l’empire français ».
« En effet, c’était typique du ministère algérien des Affaires étrangères d’annoncer la présence de la famille Kadhafi sur le sol algérien. Les Algériens aiment montrer à l’Occident – en particulier aux Français – que leur liberté, la confiance sacrée de la nation algérienne, endommagée dans le soulèvement islamiste des années 1990-1998, ne vont pas être échangées contre des faveurs occidentales » conclut Fisk.
# Le Nationalisme pétrolier.
Celui ci, qui implique que le pétrole, richesse nationale, ne peut pas appartenir à l’étranger et encore moins aux pays occidentaux impérialistes, est évidemment une base idéologique commune à tous les régimes nationalistes révolutionnaires arabes. Ba’athistes syriens et irtakiens, Nassériens, Socialisme jamahiriyen de Kadhafi, tous font du contrôle du pétrole une cause nationale prioritaire.
Dans un article violemment anti-Kadhafi, le quotidien belge De Tijd du 27 août 2011 est obligé de reconnaître que « grâce à la richesse pétrolière, Kadhafi a assuré du pain à bon marché, des écoles, l’électricité, des immeubles à appartements et des hôpitaux et que, de la sorte, il a fait de la Libye le pays africain le plus développé, d’après les Nations unies ». D’après ces mêmes Nations unies, la Libye du début de l’ère Kadhafi était l’un des pays les plus pauvres au monde. Le journal poursuit : « Sous Kadhafi, il était difficile de faire des affaires. Les compagnies pétrolières occidentales en Libye devaient toujours subir d’insolentes augmentations d’impôts ou faire face à la menace de nationalisation. »
On voit donc avec colère et angoisse à Alger la ruée néocolonialiste sur le pétrole libyen. Sans oublier – et nous allons y revenir – que les intérêt de la compagnie pétrolière d’état algérienne SONATRACH sont directement menacés en Libye par une victoire du CNT.
LA DIPLOMATIE ALGERIENNE CONTRE LE SOI-DISANT « PRINTEMPS ARABE »
Le ministre des Affaires étrangères algérien, Mourad Medelci, essayait d’expliquer la position algérienne vis-à-vis des révolutions tunisienne et égyptienne, dans une interview publiée par le journal le Monde début Mars 2011. La langue de bois diplomatique dissimule mal l’hostilité fondamentale d’Alger aux coups d’état occidentaux du soi-disant « printemps arabe ».
La position de la diplomatie algérienne trouve par conséquent toute son explication à la lumière de sa réaction face à la crise libyenne. L’Algérie est l’un des rares pays au sein même de la Ligue arabe à avoir rejeté la décision de l’instauration par la communauté internationale d’une zone d’exclusion aérienne en Libye. Pour Mourad Medelci, ce n’est pas « une guerre de Kadhafi contre son peuple », mais bien « une opposition armée entre une partie de la population et une autre », une guerre civile comme nous l’avions nous-même analysé dès le mois de février (1).
Le ministre des Affaires étrangères, qui, comme nous l’avions fait nous même, lie la situation en Libye avec celle de la Côte d’Ivoire, reprend à son compte les arguments du leader libyen, qui brandit la menace terroriste. S’inquiétant de voir « réapparaître la menace terroriste de l’autre côté des frontières ».
UN CONTENTIEUX PROFOND QUI NE PEUT ALLER QU’EN S’AGGRAVANT …
Quelles sont les nombreux points de tension entre Alger et le CNT ?
# L’alliance du CNT et des djihadistes d’AQMI, opérée avec la bénédiction de l’OTAN.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), alliée du CNT et ennemi juré des généraux d’Alger, est en effet extrêmement proche des djihadistes qui dirigent les milices du CNT. AGMI a déjà revendiqué il y a une semaine une double attaque suicide ayant fait 18 morts et 26 blessés vendredi en Algérie, reprochant notamment à Alger son « soutien au régime de (Mouammar) Kadhafi ». Que le CNT et l’OTAN – car l’autonomie des kollabos de Benghazi par rapport aux USA et à l’OTAN qui l’ont créé de toutes pièces, est inexistante – aient laissé faire, ou aient directement encouragé cet avertissement à Alger, c’est plus qu’un crime. C’est une faute stupide.
# Les provocations anti-algériennes du CNT.
« Forts de l’appui que leur accorde l’Otan (qui ne sera pas toujours présent) et grisés par la prise de Tripoli, les révolutionnaires libyens semblent tentés par un bras de fer avec leur voisin algérien », analyse Slate Afrique, comme le montre leur décision de débaptiser la place de la « révolution algérienne » à Tripoli. CE qui par ailleurs en dit long sur l’idéologie des islamo-monarchistes du CNT qui s’en prennent aussi à un symbole fort du nationalisme révolutionnaire arabe et aux guerres de libération anti-coloniales.
A cela s’ajoute la mise à sac et le pillage de l’Ambassade d’Algérie à Tripoli (en même tant que celle du Venezuela, allié proche de Kadhafi). Lundi 22 août, les « rebelles » ont en effet attaqué la représentation algérienne, « dont le drapeau a été aperçu plusieurs fois en Libye lors de manifestations de pro-Kadhafi ».
# La question du pétrole et les intérêts économiques algériens en Libye.
Sans aucun doute l’un des deux dossiers les plus sensibles. Car il y a quand un enjeu économique dans l’alliance avec Kadhafi. « Au-delà d’une inconsolable fiancée qui vient de perdre son futur mari, l’Algérie va perdre du terrain économique ». Avec la recolonisation de la Libye opérée par l’OTAN et les USA au travers des fantoches du CNT, la SONATRACH, « la méga entreprise publique algérienne qui gère les hydrocarbures, va perdre ses intérêts en Libye au profit des Français, têtes de pont occidentales de l’offensive contre Kadhafi, qui vont pouvoir se servir directement sur la bête et faire perdre, par le biais du CNT hostile à l’Algérie, ses positions pétrolifères en Libye ».
# La question géopolitique et ses implications sur la sécurité de l’Algérie.
Le dossier fondamental ! Autre « répercussion directe sur l’Algérie, la frontière Ouest avec le Maroc vient d’être dégarnie. Les milliers de militaires algériens postés devant l’ennemi officiel du régime ont été mutés il y a quelques jours de l’autre côté du pays, 1.500 kilomètres à l’Est, pour surveiller la frontière désertique avec la Libye qui court sur près de 1.000 kilomètres, pour éviter les infiltrations de groupes terroristes surarmés qui pourraient profiter de l’absence d’Etat » « Depuis des mois, il ya eu des comptes rendus rapportés dans les médias algériens sur la propagation des armes de Libye bénéficiant à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui est basé en Algérie. L’Algérie a renforcé la sécurité le long de sa frontière avec la Libye, quand des nouvelles de l’arrivée de la famille Kadhafi a éclaté », a déclaré la BBC. Le journal algérien El Watan a également signalé que « le gouvernement avait fermé la frontière ». « L’Algérie reste confrontée à une menace depuis la fin d’une insurrection lancée après que l’armée annule les élections en 1992, alors qu’un parti islamiste était en passe de les remporter. Mais le gouvernement algérien tire également beaucoup de légitimité de sa réalisation à surmonter dans une large mesure ce défi ».
On notera incidemment que cet « ennemi officiel », le Maroc, participe directement à l’agression de l’OTAN contre la Libye, des forces militaires et aériennes étant intégrées au corps expéditionnaire Qatari. Ce qu’on dissimule soigneusement à l’opinion publique marocaine. Le Maroc, tout comme le CNT parrainé par BHL, est un allié discret d’Israël. Le Parlement marocain a précisément consacré un séminaire consacré aux « capacités militaires de l’Algérie » fin 2010.
« Tout est à prévoir dans ce Sahara, plus vaste désert du monde, où même le Sahel va être reconfiguré – autre répercussion de la chute de Kadhafi » … Zoubir Arous, un professeur à l’Université d’Alger, déclarait à la BBC que « le régime a une peur profonde et incontrôlée du changement en Libye (…) Il le perçoit comme un risque pour la région toute entière ».
ALGER, LA PROCHAINE CIBLE DE L’AGRESSION OCCIDENTALE !
Mais au-delà de tout ceci, c’est la survie même du régime algérien, nouvelle cible de l’agression occidentale au Proche-Orient, après la Libye et la Syrie, qui est en jeu. « A qui le tour ? » interrogeait Slate Afrique ce 1er septembre. « L’Algérie a déjà deux pays frontaliers qui ont basculé ». La Tunisie et la Libye. « C’est le seul pays arabe dans ce cas aujourd’hui ».
La récente déclaration du ministre des Affaires étrangères turc sur les événements en cours en Libye, « une leçon pour les dirigeants de la région », qui « montre que ceux qui n’écoutent pas leur peuple ne peuvent pas rester au pouvoir », vise directement le régime Bouteflika. Un avertissement qui n’est pas à prendre à la légère. Contre la Jamahiriya libyenne et la Syrie ba’athiste, les islamistes turcs de l’AKP, le meilleur auxiliaire des USA au Proche-Orient, ont été le fer de lance politico-diplomatique de l’agression militaire des USA et de l’OTAN. Ajoutons que le régime islamistes turc de l’AKP est le modèle idéologique des régimes islamistes pro-américains que Washington de Bush à Obama entendent imposer avec leur projet du « Grand Moyen-Orient ».
En Algérie, les réseaux de déstabilisation sont en place depuis la fin 2010. Ils se sont déjà fait la main en janvier dernier. « L’Algérie a connu ses propres protestations au début de cette année, qu’elle a contenues avec l’aide d’une police violente, de subventions et de division au sein de l’opposition », commente la BBC.
La crise libyenne et le nouvel assaut contre la Syrie ont simplement reporté leur opération en vue d’un coup d’état pro-occidental. Derrière ces réseaux on retrouve les activistes arabes formés à Belgrade et aux USA par le réseau OTPOR et CANVAS son école de subversion, financés par la CIA. Les généraux d’Alger « savent qu’ils sont sur la liste du printemps arabe », dit Mohamed Larbi Zitout, un ancien diplomate en Libye et membre du mouvement d’opposition Rachad.
Mais les USA manquent d’imagination et se trompent souvent de perspective. Kadhafi qui devait s’effondrer en deux semaines avec le coup d’état du 15 février (2) se bat toujours et la guérilla libyenne qui s’organise (3) va vite se révéler un piège sanglant pour l’OTAN. La Syrie résiste. A rejouer toujours les mêmes scénarios, l’Occident néocolonialiste finira par payer cher ses fautes d’analyse. Les généraux d’Alger et l’Etat fort issu du FLN – qui « n’est pas un parti d’ailleurs, mais un appareil, un système » précisait Slate Afrique – risquent fort de se montrer encore plus coriace que la petite Jamahiriya avec ses six millions d’habitants, son armée de milices populaires, son gouvernement décentralisé, et son désarmement suicidaire de 2003…
Luc MICHEL (septembre 2011)
(1) Interview de STREET PRESS : « LA LIBYE N’EST PAS DU TOUT UN ETAT REPRESSIF », 24 février 2011,
(2) Cfr. 6 FEVRIER 2011 : LUC MICHEL ANNONCE DEPUIS TRIPOLI L’AGRESSION OCCIDENTALE CONTRE LA LIBYE ET LA SYRIE !
(3) Cfr. LE LEADERSHIP LIBYEN ORGANISE LA RESISTANCE ET LA GUERILLA URBAINE A TRIPOLI : GOOD MORNING LIBYA !
(Sources : AFP / La Liberté / Stratfor / Le Soir d’Alger / El Watan / The Independent /
Le Temps de Genève / PCN-SPO / Slate Afrique / BBC / Le Monde / De Tijd)
Photos : Kadhafi et Bouteflika, le logo d’OTPOR-Algérie taggé à Alger en janvier 2011 (le point d’OTPOR serbe)
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