Depuis les atrocités qui ont ensanglanté la prise de Benghazi en Février dernier, nous n’avons cessé de dénoncer, photos et videos à l’appui, les crimes de guerre des islamo-monarchistes du pseudo CNT.
Par Luc MICHEL
ELAC-RESISTANCE
Les documents souvent insoutenables que nous avons diffusé largement sur le Net et les réseaux sociaux nous ont valu une censure impitoyable des opérateurs type FaceBook ou YouTube, sois prétexte de « publications inappropriées » (sic) et maintes interdictions et fermetures de comptes.
Les media de l’OTAN, eux, ont répondu par un silence assourdissant de près de sept mois …
Aujourd’hui, en Occident made in USA, le mur du silence s’effrite ! Ainsi, Amnesty International a accusé ce 13 septembre les milices du CNT pour avoir commis des abus qui, dans certains cas, constituent des crimes de guerre.
Dans un rapport de 122 pages – "The Battle for Libya: Killings, Disappearances and Torture" -, l’organisation occidentale de défense des droits de l’homme note que « le Conseil national de transition ne semble pas disposé à tenir les rebelles responsables des violations des droits de l’homme ».
« Le CNT est confronté à la tâche difficile (sic) de contrôler les combattants de l’opposition et les groupes d’autodéfense responsables de graves atteintes aux droits de l’homme, y compris d’éventuels crimes de guerre, mais se montre réticent à les tenir responsables », indique Amnesty. « Des combattants de l’opposition et leurs partisans ont enlevé, détenu arbitrairement, torturé et tué d’anciens membres des forces de sécurité, soupçonnés de loyauté envers Kadhafi, et capturé des soldats et des ressortissants étrangers soupçonnés à tort d’être des mercenaires se battant pour Kadhafi », indique Amnesty.
Parmi les nombreux exemples de violations des droits humains, Amnesty évoque notamment un cas, au début de l’insurrection, où un certain nombre de soldats de Kadhafi capturés par les rebelles ont été "battus à mort, au moins trois d’entre eux ont été pendus, et d’autres ont été abattus après avoir été capturés ou s’être rendus". Tout cela figurait dansz les videos que nous diffusons depuis Avril dernier …
Les responsables du CNT ont « également peu fait pour corriger l’affirmation erronée selon laquelle les hommes originaires d’Afrique subsaharienne étaient des mercenaires », déplore Amnesty.
Le même rapport attaque violemment les pro-Kadhafi. Et visiblement Amnesty penche vers les adversaires du Guide libyen. Mais le souci c’est que les soi-disant « crimes » de Kadhafi reposent sur des « témoignages indirects » ou « anonymes ». Ou encore sur les déclarations de la CPI, dont on sait depuis la fausse « arrestation de Saïf Al-Islam kadhafi fin août » attestée par le procureur-général de la CPI, qu’elle ne valent guère plus que le prix du mensonge. Et pas sur des documents terrifiants comme ceux qui accusent les rebelles …