Zeinab Al-Hosni, soi-disant « victime de la répression syrienne » ultramédiatisée, réapparait à la télévision syrienne. La « martyre » est bien vivante et Amnesty International, à l’origine de cette campagne de victimisation anti-ba’athiste, a menti une fois de plus !
Par Luc MICHEL
Service de Presse du PCN / PCN-NCP Press Office /
(2011.10.06/ Sources : AFP/ Reuters/ Le Monde/ SANA)
Comme pour la Libye, les medias aux ordres de l’OTAN mènent une campagne permanente de désinformation. Les mediamensonges sont fabriqués par les pseudo ONG occidentales et les traîtres des « oppositions » arabes stipendiés par les USA et l’OTAN.
Après la fausse « lesbienne blogueuse de Damas » – en fait un couple de , voici la fausse « martyre de Homs » ! Emblématique est cette nouvelle affaire qui met dans la lumière la plus crue les pratiques des medias occidentaux contre les ennemis des USA et de l’OTAN …
« La mort brutale de Zeinab Al-Hosni, une jeune syrienne de 18 ans dont le corps a été retrouvé mutilé par sa famille, est devenu emblématique de la répression sanglante du régime du président Bachar Al-Assad contre le mouvement de contestation. L’apparition, mercredi 5 octobre, à la télévision syrienne d’une jeune fille se présentant comme étant Zeinab Al-Hosni soulève des questions sur le véritable sort de cette martyre de la contestation », écrivait hier LE MONDE (Paris).
« En septembre, son histoire avait fait le tour du monde, après l’annonce par des organisations internationales des droits de l’homme de la découverte de son corps décapité et démembré ». L’organisation internationale de défense des droits de l’homme, une machine de guerre occidentale, Amnesty International, dénonçant inlassablement « les exécutions de détenus en Syrie », avait cité le 23 septembre le cas de cette jeune femme, « arrêtée à Homs, dans le centre du pays et dont le corps mutilé avait été récupéré par sa famille ». Selon Amnesty, immédiatement reprise par les TV de l’OTAN et du Qatar.
VOICI LA BELLE ET HORRIFIANTE HISTOIRE COLPORTEE PAR AMNESTY :
Selon Amnesty, « la jeune fille a été enlevée par des hommes en civil le 27 juillet, apparemment pour faire pression sur son frère Mohammad pour qu’il se rende. Agé de 27 ans, il organisait des manifestations à Homs, l’un des foyers de la contestation, au nord de Damas. Le 13 septembre, leurs parents ont été convoqués dans un hôpital militaire pour récupérer le corps de Mohammad, lui-même arrêté, apparemment torturé, et mort en détention ». « Il a été tué par balle », a aussi dit Amnesty. Qui ajoute : « Ils ont alors découvert le corps de Zeinab mais n’ont été autorisés à le récupérer qu’après avoir signé un document selon lequel leurs enfants ont été tués par une bande armée ». « Zeinab avait été décapitée, démembrée et écorchée », selon Amnesty et d’autres ONG internationales, qui ont produit comme « preuve » une vidéo insoutenable « présentant la dépouille présumée de la jeune fille ».
DÉMENTI TÉLÉVISÉ : LA MARTYRE EST BIEN VIVANTE !
A la télévision syrienne, ce 4 octobre, Zeinab Al-Hosni, la « martyre » a démenti !
"Je me suis présentée aujourd’hui à la police pour dire la vérité. Je suis vivante, contrairement à ce qu’ont dit les menteurs des chaînes de télévision par satellite", a dit la jeune femme lors de cet entretien télévisé, affirmant que sa mort avait été inventée pour "servir les intérêts étrangers".
En fait issue d’une famille d’islamiste intégriste, elle avait fuit une famille qui faisait de sa (vraie) vie un enfer. "J’ai fui ma famille car mes frères me battaient. Mes parents ne savent pas où je suis", a affirmé, mardi soir, cette jeune fille présentée comme étant Zeinab, à la télévision syrienne. Habillée de noir, un voile sur la tête, la jeune femme, dont l’identité n’est pas contestable – il suffit de comparer les photos de la fausse video d’Amnesty et celles de la TV Syrienne – a montré une carte d’identité portant le nom de Zeinab Al-Hosni. "Ils ne savent pas que je suis vivante. J’ai appris ma mort par les chaînes de télévision qui ont annoncé que la sécurité syrienne m’avait arrêtée et avait brûlé et découpé mon corps", a-t-elle ajouté.
Les ONG occidentale sont en aveux : "Nous avons parlé à la famille et ils ont confirmé que la personne apparue à la télévision était Zeinab", a dit à Reuters Nadim Houri, un représentant de l’organisation Human Rights Watch à Beyrouth. "La mère a dit que c’était bien sa fille", a ajouté Nadim Houri.
A la suite de ce démenti télévisé, Amnesty International a reconnu, dans un communiqué publié ce mercredi, que "ces éléments soulèvent bien entendu des interrogations (sic) à propos des informations diffusées par Amnesty International le 23 septembre sur la mort de Zeinab Al-Hosni et la découverte d’un corps à l’hôpital militaire de Homs". L’organisation internationale précise que cette déclaration était « fondée sur des renseignements fournis de sources proches de l’affaire » (resic) et ayant « diffusé la vidéo montrant un corps démembré ».
Photos :
Capture d’écran de la video anti-baathiste diffusée par Amnesty.
Capture d’écran de la "martyre" bien vivante à la TV syrienne ce 4 octobre.