About NATO’s media manipulations /
Les Mediamensonges et les media de l’OTAN décryptés :
(2011.12.31) /
« Syrie: l’opposition conclut un accord en vue de la "transition" », écrivent Belga et La Dernière Heure (Bruxelles, ce 31/12/2011) …
Article illustré par une photo commentée comme suit : « le Comité national pour le changement démocratique et le Conseil national syrien, ont annoncé avoir signé un accord en vue d’une "transition" vers un État démocratique ». Photo d’une foule immense. GROS SOUCI … il s’agit d’une manifestation de soutien au Président Assad (voir les drapeaux syriens ba’athistes – les traîtres comme en Libye ont un nouveau drapeau, celui de l’ancienne monarchie syrienne à bande verte – et les photos du président Assas).
Retour sur l’événement :
Mais revenons sur cette actualité. La pesudo « opposition syrienne, tablant sur un renversement du président Bachar al-Assad, a signé un accord en vue de la "période de transition" … », écrit Belga.
Lle chef de l’"Armée syrienne libre" (ASL), « formée de déserteurs de l’armée régulière » et encadré et financés par le Mi6 britannique et des djihadistes d’Al-Qaida libyens venus de Tripoli, Riad al-Assaad, a affirmé « que les opérations de son organisation contre les forces de sécurité étaient suspendues pendant la visite des observateurs de la Ligue arabe arrivés le 26 décembre en Syrie ».
Au Caire, deux principaux mouvements de l’opposition syrienne, tous deux organisés par l’Occident sur le modèle du soi-disant CNT libyen, le Comité national pour le changement démocratique (CNCD) et le Conseil national syrien (CNS), ont annoncé avoir signé vendredi soir un accord en vue d’une "transition" vers un Etat démocratique.
Le texte, signé par le chef du CNS Burhan Ghalioun et un membre du CNCD Haytham Manaa, "définit les principes de la lutte démocratique pour la période de transition" et "rejette toute intervention militaire qui porterait atteinte à la souveraineté et à l’indépendance du pays" (sic), a indiqué le CNCD dans un communiqué.
Le CNS est une coalition des plus importants partis de l’opposition dont des islamistes, des libéraux et des « nationalistes » (en fait des néofascistes). Le CNCD regroupe des partis "nationalistes arabes" ‘à nouveau des néofascistes), kurdes, socialistes et marxistes ainsi que des indépendants.
La propagande occidentale est elle assurée par une ONG bidon, le pseudo « OSDH », basé en Grande-Bretagne, qui produit et diffuse, avec l’aide des medias qataris, la totalité des « documents » diffusés sur les media de l’OTAN.
L’analyse de Luc MICHEL :
Extrait de son éditorial du 26 décembre 2012/
« Il faut lire et comprendre le vocabulaire de l’ennemi.
Depuis quelques jours, les médias occidentaux bruissent d’un mot nouveau à propos de la Russie de Poutine ou de la Syrie ba’athiste : c’est celui de « régime de transition » ou de « période de transition ».
La guerre occidentale est aussi une guerre sémantique. Le « régime de transition » ou le « processus de transition » répondent à un concept à la fois économique et politique. Qui est la notion centrale du passage des économies socialistes à l’économie libérale-capitaliste mondialisée. Ce processus d’ailleurs dépasse très largement l’économie pour concerner l’ensemble du passage de l’ancienne société à l’économie capitaliste et à l’état libéral. Un processus global donc à la fois économique, politique, social et culturel. La « mise au pas » (pour employer le vocabulaire du IIIe Reich) d’une nation au diapason du monde libéral américanisé !
Partout ce processus a été réalisé. Sauf au Belarus, où le président Lukashenko l’a à partir de 1996 arrêté et inversé, maintenant l’Etat socialiste dit « post-soviétique ». Ce qui explique la haine de l’Occident pour l’homme d’état de Minsk.
Il s’agit maintenant pour les USA et l’OTAN d’achever le processus amorcé en 1991 (…)
La volonté de corriger l’histoire est une des obsessions de l’Occident.
Précisément dans le cas du pseudo « printemps arabe », il s’agit d’effacer la victoire arabe de 1956 lors de l’expédition néocoloniale de Suez. Ce « printemps arabe » a été il y a six décennies celui de la défaite de l’Occident, c’était le printemps du Nationalisme révolutionnaire arabe, de Nasser et du Ba’ath (l’expression, elle, a été reprise par l’historien Benoist-Méchin comme titre d’un de ses livres les plus célèbres, où il donne la parole à Nasser et Aflak, le théoricien syrien du Ba’athisme …). Et le retournement du terme illustre aujourd’hui la victoire occidentale sur les héritiers de ce même Nationalisme révolutionnaire arabe, Kadhafi ou Assad.
Du « printemps arabe » à un « printemps russe » – l’analogie est du Sénateur US Mc Cain -, on ne peut pas reprocher à Washington de dissimuler son agenda impérialiste. »