FORBES (édition en russe) / 31 01 2012 /
Dans Forbes, Konstantin von Eggert écrit :
"Il me semble que la persistance étrange de Moscou est due à son refus fondamental de soutenir même indirectement toutes les actions qui font allusion à un changement de régime. Pour les dirigeants russes, c’est un sujet douloureux, qui évoque la défaite de la "guerre froide" et la disparition subséquente de l’Union soviétique. Dans l’esprit de nombreux dirigeants de la Russie, cela a été dans une large mesure le résultat de «subversion» des Etats-Unis contre l’Union soviétique.
En outre, Vladimir Poutine et son équipe conservent un mauvais souvenir de la «Révolution des roses» en Géorgie et de la "révolution orange" ukrainienne. Ils sont convaincus que sans l’ingérence occidentale à Tbilissi et Kiev, elles n’auraient pas eu lieu et qu’à la première occasion, les Américains et l’Union européenne inciteraient quelque chose comme ça dans les rues de Moscou. "
Note : Cette analyse a été écrite seulement quelques semaines avant que les Etats-Unis ne commencent à tenter une révolution de couleur en Russie pour les élections à la Douma du 4 décembre 2011…
English version on :
Carricature :
Dans le Livre de la Jungle des Révolutions de couleur yankee, le tigre Poutine !
.