SYRIA COMMITTEES avec PCN-SPO – AP – AFP / 30/06/2012 /
Réunion à Genève de l’ONU et des membres du conseil de sécurité, organisée pour tenter d’évincer le gouvernement légitime de Bachar Al-assad, qui, militairement, est en train de l’emporter dans la guerre civile ouverte en Syrie par l’OTAN et ses alliés djihadistes. Un des points de contentieux est la question d'un « gouvernement de transition », notion qui signifie depuis le démembrement de l’URSS et de la Yougoslavie la liquidation des états opposés à l’OTAN . Voir le pseudo CNT libyen …
« Un accord sur la transition en Syrie demeure incertain suite à l'opposition de la Russie et de la Chine », a souligné le Secrétaire au Foreign Office William Hague avant l'ouverture de la réunion à Genève du Groupe d'action sur la Syrie. "Nous ne sommes pas parvenus à un accord à l'avance avec la Russie et la Chine. Cela demeure très difficile et est-ce que cela sera possible, je ne le sais pas", a dit M. Hague.
« Un des points de contentieux est la question d'un gouvernement de transition. Les pays européens, les pays arabes et les Etats Unis sont d'accord sur le processus de transition », selon le Secrétaire au Foreign Office.
Cette absence d'accord préalable a conduit a prolonger la réunion de Genève dans l'après-midi de ce samedi alors qu'initialement elle devait se terminer en fin de matinée. La réunion préparatoire vendredi au niveau des hauts fonctionnaires des éEtats participants n'a pas permis de dégager un consensus, indique-t-on de diverses sources engagées dans la négociation.
Le Groupe d'action sur la Syrie, constitué par l'émissaire de l'ONU et de la Ligue Arabe, Kofi Annan – tous deux alignés sur l’OTAN et hostiles à la Syrie ba’athiste – rassemble des chefs de la diplomatie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, Chine, Russie, ETATS UNIS, FRANCE ET GRANDE BRETAGNE – ces trois pays participant au financement, à l’armement et à l’encadrement des forces hostiles à assad et ayant engagé leurs forces spéciales en Syrie même – , des pays représentant la Ligue arabe, Irak, KOWEÏT ET QATAR, DE LA TURQUIE – ces trois pays participant directement à l’agression contre Damas – et les Secrétaires généraux de la Ligue Arabe et de l'Onu ainsi et la Haute représentante aux Affaires Etrangères de l'Union européenne, elle aussi totalement alignée sur l’OTAN. On demande donc à des pays politiquement et militairement engagé contre Assad de « ramener la paix en Syie » (sic), alors qu’ils sont les organisateurs de la guerre civile en cours.
La décision des organisateurs de cette conférence de ne pas inviter "des acteurs aussi importants que l'Iran et l'Arabie Saoudite, des voisins directs de la Syrie tels le Liban et la Jordanie, ainsi que l'Organisation de coopération islamique" n'est "pas la meilleure", a regretté de son côté le ministère russe dans un communiqué.
photo : les djihadistes de la pseudo "Armée Syrienne Libre" made in NA